Pour nous, le manager est à considérer comme un garant du cadre :
- Rappel des règles du jeu et des objectifs, qu’elles soient commerciales, juridiques ou même managériales.
- Rappel des priorités et des contraintes qui sont donnés à tout le monde.
- Responsabilité de la cohésion d’équipe par sa capacité à promouvoir l’entraide, la bienveillance et le respect les uns des autres etc…
À cela s’ajoute l’idée que, dans nos métiers, le manager gère principalement des cadres ou des agents de maitrise ! Et, en l’occurrence des cadres, directeur de service, d’établissement ou d’unité de production, gèrent d’autres cadres (managers) qui gèrent eux même des cadres (subordonnés). Tous, sont des cadres et tous, à leur niveau sont garant du cadre !
Autrement dit le micro management est clairement inapplicable dans nos métier ! Car cela enlève cette liberté et cette latitude inhérente au statut, à la fonction et au périmètre de leurs activités. De plus, comme pour tous les autres cas, cela rajoute du stress inutilement (voir schéma Karasek) et donc de la baisse de productivité ou de qualité qui se répercute forcement sur les équipes et leurs clients. Pire, cela enlève la responsabilisation nécessaire à cette fonction et fini par produire de la victimisation.
Comment développer l’engagement des collaborateurs ?
Absentéisme, non qualité, désorganisation… Le coût du désengagement s’élève 5300€ par salarié (1). Et, seuls 6% des collaborateurs(2) s’affirment engagés au travail, c’est-à-dire très impliqués et enthousiasmés par leurs missions professionnelles.