Dans la suite de nos articles sur le harcèlement moral et/ou sexuel, voici un petit rappel pour la protection des victimes et des témoins. A l’aube d’un futur accord sur la discrimination qui précise la conduite à tenir face à une situation inapproprié, nous espérons que l’ensemble des collaborateurs sauront rappeler ces principes de bases, si le besoin s’en fait sentir. Alerter est un droit et un devoir ! Certes, ne pas alerter, fermer les yeux etc, c’est potentiellement de la non assistance à personne en danger voire éventuellement pour être qualifié de complicité. Mais pire que cela, sanctionner les victimes ou les témoins, nuire à leur carrière directement ou indirectement est considéré comme un acte grave !
Pour les futurs lanceurs d’alertes :lever un alerte de suspicion n’est pas une diffamation. Il suffit de décrire des faits dont vous êtes témoins ou relater ce qui a été entendus et de préciser que cela ne vous semble pas normal. Au circuit RH de prendre le relai et de faire cesser les comportement anormaux s’il sont avérés.
Harcèlement : victimes et témoins protégés, jusqu’où ?
Le salarié qui relate un cas de harcèlement au travail dont il a été victime ou témoin est protégé. Encore faut-il que ce témoignage ait été donné de bonne foi. Faute de quoi, la protection ” tombe ” et l’employeur retrouve son pouvoir de sanction.