Mercredi, l’Assemblée nationale se penche sur une proposition de loi qui vise précisément à la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, ce qui permettrait une prise en charge par la branche accidents du travail, financée par les employeurs. “Ça ne serait plus la collectivité qui paierait, car aujourd’hui ce sont les assurés qui paient – même Agnès Buzyn, la ministre de la Santé le reconnait -, pour les défaillances managériales”. En effet, ne mélangeons pas les débats. Il s’agit là d’élever le minimum à faire pour que les collectifs et les individus s’en trouve grandis et enrichis :
- Ceux qui sont déjà dans cette dynamique seraient alors soutenu par une concurrence bien plus loyale.
- Les autres (car malheureusement il existe de la malveillance chez des employeurs, des managers, des collaborateurs …) seraient alors soumis au risque d’être rappelés à l’ordre, montrés du doigt, punis, obligés de réparer etc, selon les actes et leurs gravités.
L’opposition serait plutôt entre ceux qui jouent le jeu de la responsabilité sociétale ou ceux qui la pervertissent.
Reconnaissance du burn-out : “Aujourd’hui, les assurés payent pour les défaillances managériales”
36% des Français déclarent avoir déjà fait un burn-out au travail, selon une enquête de la CFDT publiée en mars 2017. Si ce syndrome d’épuisement est pris en charge par l’assurance maladie, il n’est pas encore considéré comme une maladie professionnelle.