Pour les entreprise, le frein au Turn Over est intrinsèque au cout du licenciement et du remplacement. Pour les salariés c’est le manque d’assurance d’un futur emploi et (en attendant) d’assurance d’un minimum de revenu pour la transition (chômage). En réduisant la garanti de cette transition, le salarié restera plus longtemps dans l’entreprise, même s’il peut trouver du travail ailleurs (pour éviter le risque de la fin prématuré de période d’essai).
Certes, cela aura un effet positif sur le Turn Over, mais principalement un effet pervers : celui de retenir les gens qui sont déjà parti dans leur tête (désengagement). En effet, le présentisme est aussi néfaste que l’absentéisme ou le turn-over. Il ouvre même la porte du “désengagement actif” ! Au final l’entreprise se séparera quand même du salarié mais avec beaucoup plus de temps, de difficultés et éventuellement de batailles juridiques.
Toujours la même histoire, ceux qui jouent dans le respects des règles payent les factures de ceux qui les bafouent ! A force, nous laisserons nous tondre jusqu’à la moelle ou bien réagirons nous avant ? A la CFECGC nous voulons agir avant, et vous?
Signez la pétition
Non à la dégressivité des allocations chômage