Les organismes de certifications (d’expertises ou d’enquêtes) connaissent bien l’écueil : Pour vérifier une information, on fait un échantillon (qui est averti de l’enquête) et comme on réduit le coût de la prestation, on vérifie au “minimum”. Puis au moment de faire le rapport, on prend des précautions pour éviter de se retrouver en situation fâcheuse avec les “clients”. Voir par exemple la certification “top employeur”! Résultat, quelquefois, la certification perd toute sa crédibilité.
Dans ces cas là, le plus drôle est peut être de voir ceux qui se vantent d’avoir été certifiés et le plus dramatique est de voir ceux qui croient encore en ces certifications complaisantes. Doit-on aller jusqu’à certifier les organismes de certification ? Ou alors peut être, laisser le temps et la maturité de l’enquête et la liberté de l’alerte ? La qualité de vie au travail, c’est aussi conserver le sens et la qualité de notre travail. Quand on perds ces piliers du travail, on en arrive à des énormités comme celle décrite dans ce reportage de BFM (celle de l’information et celle du défaut de recul par rapport à cette information).